Quels carrelages choisir pour une salle de bain ?
Facile à nettoyer, imperméable et visuellement très plaisant, le carreau pour les murs et le sol a tout à fait sa place dans une pièce humide. Pour des questions évidentes de sécurité, le carrelage du sol de la salle doit être antiglisse, antidérapant et bien résister à l’usure et aux chocs. On se réfère à l’indice de glissance lors du choix, et ce, en fonction de l’endroit où il sera installé.
Les différents types de carrelage pour salle de bains
Le grès – cérame ou émaillé – fait partie des matériaux phares pour le carrelage. Il est d’une haute durabilité, antidérapant, facile à entretenir et adapté sol et mur. De plus, plusieurs teintes et rendus sont possibles – imitation marbre, pierre ou bois incluses. Pour cette pièce, on préfèrera d’ailleurs du carrelage en grès cérame d’imitation plutôt que du véritable carreau de ciment.
La faïence et ses multiples coloris sont aussi appréciés pour les pièces humides. Ce revêtement se pose sur les murs. On l’installe aussi bien dans la douche que sur les murs de la salle de bains.
La pierre naturelle offre un très beau rendu visuel. Un traitement hydrofuge est toutefois requis pour assurer l’étanchéité et la durabilité du matériau sur la durée.
Pour un effet décoratif, on peut aussi poser des carreaux en terre cuite ou en ardoise au sol. Le carrelage métro et les mosaïques sont aussi très beaux dans cette pièce. En fonction de leurs caractéristiques, ils seront adaptés aux murs de la pièce et de la douche, en frise par exemple, mais aussi au sol de la salle de bains.
Si la salle d’eau est de taille moyenne à grande, la dimension des carreaux importera peu. Si par contre elle est petite, on préfèrera le grand-format, à partir de 60×60 cm. En installant des carreaux de cette taille, vous arriverez à donner l’impression que la pièce est plus grande. Si vous hésitez, faire appel à un spécialiste du carrelage pourra vous aider, en particulier si vous cherchez à rénover un ancien carrelage.
Carrelage de salle de bains : ce qu’il faut savoir
Pour le carrelage au sol des salles de bains, il faudra vérifier les indices d’adhérence et de résistance à divers facteurs, tels que l’eau, les produits chimiques ; la glissance et l’abrasion de surface. Il s’agit notamment des classements UPEC, R et ABC.
L’UPEC correspond définit la durabilité et concerne les carreaux en céramique et aussi d’autres revêtements pour sol. Il classe les carreaux en fonction de la pièce ou de l’endroit où ils sont destinés à être installés. Pour une salle de bains, ceux de valeur en E ou en C sont déjà adaptés. Celles en U et en P sont surtout adaptées à un trafic fort.
Il faut examiner les normes R (pieds chaussés) et surtout ABC (pieds nus) pour la résistance à la glissance du carrelage. Pour le classement R, la valeur R9 pour une adhérence normale ou R10 pour une adhérence moyenne suffiront en étant chaussé.
Ils sont accompagnés d’une valeur ABC. Un carrelage affichant une valeur A suffit à apporter une adhérence moyenne pour pieds nus pour le sol de la pièce. Pour une douche à l’italienne, il faudra que la valeur ABC soit au moins de B et parfois de C.
Pour information, la norme en vigueur pour le carrelage mural est la QB WALLPEC.